La Laponie suédoise en solo : retour à l’essentiel
- loichamouda
- 19 juil.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 oct.
Novembre 2020.
Alors que le monde était à l’arrêt, j’ai choisi de partir… là où tout semble figé par la nature elle-même : en Laponie suédoise.
Pendant que la France vivait son deuxième confinement, la Suède restait relativement épargnée par les restrictions. Une belle opportunité pour s’évader, en toute conscience, loin de tout.
Un voyage qui se mérite
Pas de vol direct : j’ai transité par Stockholm, avant de rejoindre Umeå, au nord du pays.
De là, il m’a fallu encore environ deux heures de route pour rejoindre mon hébergement, perdu au cœur des forêts, près de Lycksele.
Et dès les premiers kilomètres, le décor était planté : sapins enneigés, routes désertes et silence absolu.
Une aventure humaine chez des passionnés
Mon camp de base ?
Un petit camp ouvert par des amis français, qui ont tout quitté pour réaliser leur rêve : vivre au rythme des chiens de traîneau.
Ils accueillent une dizaine de visiteurs par semaine, ce qui rend l’expérience intimiste, chaleureuse et authentique.
Le camp se compose de plusieurs chalets en bois, simples mais confortables, et d’un chalet principal où l’on partage les dîner autour d’une grande tablée.
👉 Mention spéciale pour la cuisine, signée d’un Meilleur Ouvrier de France : locale, généreuse, et pleine de réconfort après une journée dans le froid.
Une immersion totale dans la vie nordique
Ici, pas de programme chargé ni de course aux visites : on prend le temps.
Vivre comme un musher
Chaque jour, je participais aux tâches quotidiennes :
Nourrissage et soins des chiens
Éducation des plus jeunes
Entraînements en conditions réelles
C’est physique, exigeant… mais incroyablement valorisant et apaisant.
Chien de traîneau : entre adrénaline et précision
J’ai eu la chance de faire deux sorties en traîneau.
⚠️ Il faut le savoir : ce n’est pas une simple balade.
C’est un véritable effort physique, technique, où l’on apprend à lire le terrain, à anticiper les mouvements des chiens, à gérer la vitesse.
Certains peuvent ressortir frustrés si l’on s’attendait à une activité “passive”.
Mais pour les amoureux de nature et de chiens, c’est un rêve éveillé.
À cheval dans la neige
En tant que cavalière, j’ai également profité de deux balades à cheval.
Un autre rythme, un autre contact avec la nature…
Cheminer lentement à travers les forêts immaculées, croiser des rennes en liberté, entendre le crissement de la neige sous les sabots…
Feux de camp et contemplation
Quand on pense à la Laponie, on imagine le grand nord sauvage. Et c’est exactement ça.
Pas de musées, pas de monuments, juste la nature, brute et belle.
Nous avons fait plusieurs balades à pied ponctuées de feux de camp, parfois au bord d’un lac gelé, parfois en pleine forêt.
Des moments simples, mais incroyablement riches en émotions.
🧣 À savoir avant de partir
🌡️ Températures extrêmes
En hiver, les températures peuvent descendre jusqu’à -30°C.
Un équipement adapté est indispensable
Il faut savoir gérer le froid, l’humidité, et les longues périodes en extérieur.
Pas pour les petits
Je déconseillerais ce type de séjour avec de jeunes enfants, à la fois pour les conditions climatiques, le rythme des journées, et la dimension physique de certaines activités.
Ce que je retiens
Ce voyage fut une parenthèse hors du temps.
Une reconnexion à la nature, aux animaux, à l’essentiel.
Se retrouver seule face à l’immensité blanche, loin du bruit et des urgences quotidiennes, a été pour moi une expérience profondément ressourçante.
Prêt à vous reconnecter avec l'essentiel ?
La Laponie vous appelle ?
Laissez-moi organiser votre échappée hivernale sur mesure.













